Rumpere Viam direction Espagne

Après de nombreux obstacles collectif ou personnel nous travaillons sur le montage du documentaire. Voici des images (15 minutes) pour vous donner une petite idée.

Routse
envoyé par rumpereviam

Le matin,aprés le petit déjeuner,Alessia film les deux garçons en train de laver leur linge.

Nous prenons la direction du port d'Alicante pour filmer des pécheurs.On arrive d'abord dans le port de commerce qui est aussi un départ de ferrys.Le parking est peuplé de voitures françaises,avec des immigrés qui attendent "el babour" pour aller au maghreb.Nous on attend Alessia qui filme les grandes grues servant à lever les containers.

Nous allons ensuite au port de pèche.Alessia et Julien courent s'abriter de l'averse soudaine dans un grand hangar en bordure du quai,qui est en fait la criée;désertée.Le patron des lieux nous interpellent,il ne veux pas que l'on film.Cependant un vieux pécheur se prète au jeu,et nous offre une longue interview sur les difficultée de son travail aujourd'hui,du fait que les campagnes de peches sont poussées toujours plus loin au large,car l'homme à épuisé les réserves par une pèche irraisonnée et peu soucieuse de la reproduction des éspèces.

Encore quelques belles images de pècheurs nettoyants leurs interminables filés pleins d'algues et de petits poissons morts,qu'ils jettent par dessus l'épaule aux mouettes en furies.

Et nous repartons direction "centro ciudad" de Alicante pour "enchufar" les PC.Nous nous garons sur une place de taxi à la "plaza de espana".On commande tous à boire d'un bar ou il est possible de surveiller le camion.

Pendant que se fait l'acquisition du montage pour la projection de Murcia,Julien et Alessia partent en quète d'images...

Nous arrivons dans la nuit, et cherchons un parking pour dormir.On roule sur le bord de mer,et toujours sur les traces de Pap's,nous tentons de retrouver la plage déserte ou il avait planté la tente.On arretera le camion sur le dernier parking tranquille pour y finir la journée.

Kenza et Alban restent au camion,Julien et Alessia vont dormir sur la plage.

Pour le coup,Kenza film la reconstitution;les 3 courent sur la plage,ils sont pleins d'entrain,et plongent joyeusement dans la mer.

Avant de repartir,julien monte la tente devant l'entrée de ce gigantesque hotel,au pieds des portes drapeaux ;à l'endroit meme ou pap's la plantait 50 ans plus tot sur la terre nue.

Alessia film cette scène absurde et comique,

et nous reprenons la route vers Alicante.

Puis nous reprenons la route pour Alicante.Nous faisons halte à Calpe,car nous pensons reconnaitre un paysage filmé par Paps.Vite enfilé le maillot de bain et Alessia film la reconstitution:1fille et deux garçon qui courent pour plonger dans la mer.Ensuite nous interviewons un groupe d'anciens qui profite de leur maisonnette sur la plage ou est né le propriétaire.Ils ont la pèche,mais ne nous retiennent pas pour manger,dommage...

Pour manger,nous allons donc dans un bar-tapas du bord de plage,ou "Bobby" et sa discomobile envoi la musique et projette les clips sur le mur d'en face. On reprend la route direction Benidorme.Nous arrivons dans la nuit et nous garons sur un parking en face du plus haut hotel d'europe et non loin de la fameuse plage au rocher qui apparait dans le film de Pap's ,c'est bien ici, et les anciens du bord de plage nous l'on certifié.

A ce moment là,des policiers passent dans la rue;nous les interpellons pour leur raconter l'incident.Ils prennent note avec toute la routine qu'il se doit;et nous indique le commiseriat du quartier.

Il est 3h du matin,et le policier que nous réveillons nous raconte là où nous étions stationné n'est pas un "bon coin".Gonflés par la ville,nous décidons de prendre le large,direction la plage "Pinoso" pour passer la nuit.

Le lendemain,nous retournons à Valence "centro ciudad",on se gare calle Sorni.Dorénavant,une personne restera toujours au camion;ou la sieste dans le four-gon.

Julien, Alessia et Alban partent en quètte de nouvelles interviews,et en particulier des personnes agées.kenza garde le camion...

Le soir,retour à la plaja pinoso.au milieu da la nuit,des jeunes sont venu rapper à coter du camion,ils avait une petite voiture bordeaux qui envoyait le son,et ils rappaient chacun leur tour.

Au matin, la guardia civil vient nous réveiller,! Julien cri pour faire croire qu’on ne dort pas; Kenza saute du lit et s’empresse de parler espagnol … Pendant qu’Alessia se rendort tranquillement !

Cela devient une habitude à Barcelone,entre la guardia civile et la fourrière;la politique locale fais la traque aux camions-couchette.Et comme en plus,ce sont les meme que la veille,la discussion tourne court...     Donc aprés 2/3 plans du tram et de batiments,direction ValenciA...

Arret à Benicarlo,pour faire un plouf et casser la Croute.

On arrive à Valence vers 23h;et pour éviter les embrouilles de stationnement,nous demandons de suite à un chauffeur de taxi "les bon coins"pour stationner.On embarque le maximum d'affaires importantes pour aller déguster la "paella valenciana"                                                                         

C’est vers 2h du matin que l’on rebrousse chemin pour rejoindre le camion. Nous marchons dans les rues de Valence et nous sommes bien les seuls, pas un chat ne nous accompagne. Un peu déçu, pour la 3ème plus grande ville d’Espagne… Les rues sont larges et les bâtiments sont majestueux. C’est donc dans le calme que l’on rejoint nos couchettes.

En arrivant au camion c’est Alban qui s’aperçoit que la porte côté passager est entre ouverte. En se rapprochant Kenza reconnaît ses sous-vêtements, étalés sur les sièges de devant. Julien s’empresse d’ouvrir la porte coulissante, le rideau est descendu et sans voir le désastre tout le monde à compris. Le camion a été pillé.

Une bonne affaire pour les voleurs car nous avions laissé le vidéoprojecteur, tous les micros de la caméra, la clarinette de Julien et toutes nos p'tites affaires.(ils ont meme pris les caleçons sales!)

Des plaques de lambris ont été arrachées et tout a été bousculé. Julien gueule, Alessia au bord des larmes, Kenza est choqué et Alban est content d’avoir pris son violon…

Apparemment c’est inévitable quiconque reprend ce projet est victime d’un vol !

Julien et Alban vont faire un tour et regarder dans les poubelles s’ils ne retrouvent pas des affaires. Alessia et Kenza restent au camion pour remettre un peu d’ordre et faire le bilan de ce qui a été volé.

Nous retournons le matin au lieu de rendez vous pour avec la personne concernée. Jusque là personne ne nous annonce l'impossibilité de demander l'autorisation le jour même. En attendant, Kenza, Alban et Alessia partent boire un verre dans un petit bar tapas ambiance de la mer... Nous en profitons pour brancher les ordinateurs. Julien nous appelle du camion pour nous dire que la fourrière nous menace d'emmener le camion. Alban part aussitôt pour déplacer le camion. En attendant Alessia et Kenza s'occupe de leur faim et pour 2.35 euros elles se régalent d'un kebab qu'elle constitue elle-même avec plein de "verdura"!!

Nous partons au rdv, mais la chance tourne et la femme qui nous reçoit ne démord pas, nous n'aurons pas d'autorisation.

Julien et Alban jouent un peu devant l'ayuntamiento pendant que Kenza et Alessia, très cérébrales, cherchent une possibilité. Nous nous rappelons alors d'une rencontre faîtes dans un train entre Toulouse et Sète. Elle nous avait donnée des adresses à Barcelone. Nous partons vers le premier lieu indiqué : "theatro antico". Un bar théâtre alternatif. Nous essayons de négocier pour faire la représentation sur la grande terrasse dehors. C'est quand même beaucoup plus facile que de communiquer avec l'administration...! On nous propose de le faire mais sans la structure parce que ça prend beaucoup de place. De toute manière ça nous arrange parce que venir dans la toute petite rue qui borde l'entrée du bar avec le camion n'est pas vraiment une bonne idée...!

La représentation se voit modifiée. Nous allons projeter sur un grand mur blanc. Nous repartons manger au camion avant la représentation. Nous revenons comme des stars en métro, en arrivant à la station de métro où nous devions descendre, nous nous apercevons qu’il manque le sac de la caméra... Julien se met à crier, tout le monde se trouble... OU EST LE SAC !!?? Après « mure » réflexion on s’aperçoit qu’on la oubliés au camion. Déjà que nous étions énervés par le stress là on ne se parlait même plus... ! Le violoniste (Alban) et la danseuse (Alessia) font le tour des tables pour attirer l'attention. Ils passent le relais à la présentatrice (Kenza) qui se trouve allongée sur un bar sous une voûte ancienne. L a projection est lancée accompagnée par le violon. Una petite entra-acte de danse de 10 secondes distraie les spectateurs.

La présentatrice invite les gens à s'exprimer à propos de l'évolution des années 50 à aujourd'hui. Nous passons de table en table avec le livre d'or. Les garçons se font offrir une bière, mais dans un enthousiasme enivrant, Alban l'a fait tomber par terre avant de la boire. Nous repartons nous coucher à la plage. Nous dormirons les 4 dans le camion, il y a de plus jolie mort que de se faire écraser sur une plage par un tracteur.

Nous partons à la quête d'une autorisation d'occupation de lieu publique. Nous demandons à de nombreuse personnes qui nous envois toujours dans des directions différentes. En effet, il y a de nombreux ayuntamientos à Barcelone – un même secteur peut être divisé en 4 bâtiments. Nous passons la journée à courir. Nous finissons par demander à une dessinatrice de caricature qui nous donne l'adresse précise. Nous rentrons bredouille au camion pour manger des boîtes de thon et de légume. Kenza et Alban dorment sur la plage et se font réveiller à plusieurs reprise par les tracteurs lisseurs de plage. Alban n'est pas très rassuré, il réveille Kenza qui se rendort ausitôt!! Ils finiront la nuit sain et sauf...

Au matin, Alban est couvert de piqures; une véritable moustiquaire au plaisir des 3 autres.

Nous descendons à la Tossa de mar afin de trouver les mêmes plan que Paps. Pour les plans de la plages nous ne rencontrons pas de difficultés mais le panorama est impossible à prendre puisque la colline concernée est aujourd'hui une propriété privé bien gardée.

Nous repartons en direction de Barcelone. Nous y arrivons en fin de journée. La « Grosse b--- » de Jean Nouvel nous accueille. Nous nous garons prés du Théâtre National de Catalogne afin de repérer la place adéquate pour jouer.

La nuit nous dormons au bord de la plage.